Emmanuel Macron revient sur France 2
Après une longue séquence européenne, Emmanuel Macron revient mercredi dans l'arène nationale avec une heure d'interview sur France 2, destinée à expliciter le cap de son quinquennat, des retraites à l'immigration, et réaffirmer son ambition réformatrice malgré les crises et déboires.
Pour la deuxième fois en deux semaines, le chef de l'Etat sera l'invité de «L'Evénement», la nouvelle émission politique de la chaîne animée par Caroline Roux, à 20H30.
Après les crises internationales et le rôle de la France dans le monde abordés le 12 octobre, place cette fois aux enjeux nationaux et aux défis de l'exécutif en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée. Mais nulle doute que le chef de l'Etat s'exprimera une nouvelle fois sur la guerre en Ukraine
Bombardement russe à Dnipro
Un bombardement russe a tué deux personnes à Dnipro, la quatrième plus grande ville d’Ukraine, située au Nord de Zaporojie. L’une des personnes tuées était une femme enceinte et trois personnes ont aussi été blessées.
« Nos tombes personnelles »
Sur la route menant vers Kherson, dans le sud de l’Ukraine, deux vieux amis se remémorent leur temps passé comme camionneurs, avant l’invasion russe. Assis dans une tranchée, ils sont désormais sur le front d’une bataille majeure. La prochaine phase de la guerre, la bataille pour la ville de Kherson occupée par les Russes, pourrait très bien dépendre de la combativité de soldats comme ces deux amis, ou encore de leur commandant, un ancien cadre de bureau.
Et pourtant, chacun d’entre eux ne serait pas contre un retour à la maison. « Les conditions ici ne sont pas super. On avance sur cette route sous le feu puis on revient ici sous le feu », constate le soldat au nom de guerre « Oncle », 51 ans. Les champs de tournesols flétris qui l’entourent n’offrent aucun endroit où se cacher des bombes et des missiles russes qui, selon les hommes, devraient commencer à tomber d’une minute à l’autre.
Les Ukrainiens viennent juste de tirer avec leurs propres canons d’artillerie et se préparent à recevoir la réponse russe quasi inévitable. Son ami « Znakhar » jette un coup d’œil à ses bottes sales et lance ce type de commentaire ironique qui sied à de telles situations : « au moins, on a de plus grandes tranchées ici. Celles qu’on creuse là-bas sont des trous individuels ». « On les appelle nos tombes personnelles », lance-t-il dans un signe vers le champ de bataille, en direction de Kherson.